
Contrecœur : Un projet unique, prêt à démarrer, dans un marché en croissance
Depuis 7 ans, le trafic de conteneurs connaît une croissance historique au Port de Montréal. Pour accroître la capacité de manutention du port, un terminal à conteneurs sera construit à Contrecœur, dans la région métropolitaine de Montréal. Le terminal sera entièrement accessible par le réseau régional de transport, notamment par un chemin de fer de classe 1 et différents liens routiers.
Nous invitons les opérateurs de terminaux portuaires à se familiariser avec le projet et à participer au processus d’approvisionnement.
En 2019, le Port de Montréal a traité plus de 40 millions de tonnes de vrac liquide et solide, de marchandises générales et de conteneurs, incluant plus de 1,75 million d’EVP. Sa plateforme comprend 9 terminaux de vrac, 4 terminaux de marchandises générales, 3 terminaux de navires de croisière, ainsi que 5 terminaux à conteneurs (dont 4 pour le fret international). Grâce à sa position unique, le Port de Montréal est un port de destination efficace où les navires sont entièrement déchargés et chargés, qui traite les conteneurs en provenance et à destination du Canada et des États-Unis. Le Port de Montréal manutentionne en moyenne plus de conteneurs par voyage que ceux de la côte est américaine (4 250 EVP c. 2 180 EVP) et est desservi par six des grands transporteurs mondiaux. Compte tenu des prévisions de croissance du volume de marchandises conteneurisées en Amérique du Nord, le nouveau terminal permettra au Port de Montréal de se positionner stratégiquement dans une région de grande affluence.Marché du transport conteneurisé
Portée du projet
Le nouveau terminal à conteneurs aura une capacité de 1,15 million d’EVP, à l’intérieur d’une zone industrielle déjà développée. Avec des terrains réservés à une expansion potentielle, la capacité pourrait atteindre 3,5 millions d’EVP. La mise en service préliminaire devrait avoir lieu en 2026.
Plusieurs étapes importantes du projet ont été franchies, en plus d’un soutien financier gouvernemental.
Financement et subventions
- Participation financière de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC), qui a accordé un prêt à long terme (créance de rang inférieur) qui pourrait atteindre 300 millions de dollars canadiens, à des taux très concurrentiels.
- Subvention de 55 millions de dollars canadiens du gouvernement du Québec.
- Intérêt marqué de la part d’organismes de financement publics et privés au Québec.
- Coût prévu par EVP : 826 $ CA (652 $ US au taux de change en vigueur le 16 septembre 2021).
Coûts
- Dépenses en capital totales d’environ 950 millions de dollars canadiens.
Étapes cruciales franchies
- Obtention du terrain et évaluation géotechnique approfondie.
- Décision favorable du ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada.
- Fin de la préconception.
- Accès immédiat aux voies ferrées et aux routes.
- Consultation publique élargie et multiples séances d’information.
- Fort appui gouvernemental (fédéral et provincial) et municipal.
Infrastructures prévues
Le projet vise à installer une infrastructure moderne et novatrice qui comprendra notamment :
- Des barrières automatiques pour réduire le temps de traitement par camion.
- Une zone de contrôle des camions.
- Une cour ferroviaire intermodale pour réduire les manœuvres et optimiser les changements d’ordre sur les voies ferrées.
- Une aire réservée aux conteneurs avec une zone de stockage et de traitement temporaire conçue pour améliorer la productivité, réduire le nombre de déplacements par conteneur et maximiser la densité d’empilement.
Capacité :
- Deux postes à quai d’une longueur totale de 675 m
- Cour de conteneurs de 26 ha
Connectivité :
- Cour intermodale et gare de triage de 24 ha
- Infrastructure routière et ferroviaire de 21,5 ha
- Accès à un réseau ferroviaire de classe 1
- À proximité de l’autoroute 30