Ligne du temps
Le Port de Montréal est le témoin privilégié de la création de la ville, de son développement économique et de l'arrivée de ses habitants au fil des siècles. Découvrez les principaux jalons de sa riche histoire.
Paul de Chomedey de Maisonneuve, Jeanne Mance et 40 colons français s’établissent sur l’île de Montréal, déjà connue des Européens depuis la visite de Jacques Cartier en 1535. Pendant plus de 200 ans, l’accostage des petites embarcations à Montréal se fait sur le rivage, au pied de la petite ville. Les navires plus gros qui peuvent surmonter le fort courant Sainte-Marie, à la hauteur de l’actuel pont JacquesCartier, s’arrêtent à l’île Normant et y déchargent leurs marchandises. Elles seront plus tard amenées en ville par les marchands. Montréal capitule le 7 septembre 1760. Les Anglais refusent les honneurs de la guerre aux troupes françaises. Lévis brûle alors ses drapeaux et la Nouvelle-France est chose du passé. Vers 1800, Montréal n’a pas encore d’aménagement portuaire. Les fortifications de la ville sont peu à peu démolies et les marchands, notamment de bois d’œuvre, occupent presque tout le rivage. Le 19 août 1809, le chantier Logan, situé près de la brasserie Molson, lance l’Accommodation, le premier bateau à propulsion mécanique à naviguer sur le fleuve Saint-Laurent. Créé par un John Molson obstiné et le savoir-faire des Forges du Saint-Maurice, ce bateau à vapeur est capable de transporter marchandises et passagers plus rapidement qu’à la voile entre Montréal et Québec. Construire un tel bateau relève alors de la haute technologie, comme celle de concevoir et de construire un avion aujourd’hui. Mais Molson ne s’arrête pas là. Vers 1830, il possède 36 navires, la plus grande flotte à vapeur d’Amérique. L’apogée des vapeurs culmine vers 1845 quand John Molson, fils, lance le Montréal et le Québec, qui faisaient le trajet Montréal-Québec en douze heures. Long de 13,4 km, large de 14,6 m et profond de 1,4 m, le canal à sept écluses permet d’éviter les dangereux rapides de Lachine, entre le port et le lac Saint-Louis. Agrandi deux fois au 19e siècle, il a joué un rôle important dans le développement de Montréal, de l’Ontario et du Canada. Fermé à la navigation commerciale en 1970, il est remplacé par la Voie maritime du Saint-Laurent. Le Trade Board – actuelle Chambre de commerce du Montréal métropolitain – veut construire des quais permanents et un mur contre les inondations, et presse le gouvernement de draguer le fleuve. Le port prend véritablement son essor dans les années 1830 lorsque les marchands se tournent vers l’exportation de céréales, de produits manufacturés, de denrées alimentaires. Jusqu’en 1964, la Canne à pommeau d’or encourage la reprise de la navigation au printemps. Aujourd’hui, la canne est remise au capitaine du premier navire océanique à atteindre le port au début de chaque année, un trophée convoité par les capitaines de nombreux pays. Quatre ans de gros travaux de dragage du fleuve permettent le passage de navires à vapeur de plus en plus gros dont le tirant d’eau dépasse parfois les 4 mètres. Dans les années 1830, Hugh Allan, homme d’affaires d’origine écossaise, achète plusieurs navires et fonde l’Allan Line, qui assurera 20 ans plus tard un transport régulier entre Montréal et les ports britanniques. Premier lien avec la rive sud, ce long tube d’éléments préfabriqués en Angleterre est posé sur des piliers brise-glaces avec becs de fer. Plus long pont ferroviaire au monde avec ses 2 790 m, il est déclaré la Huitième merveille du monde. Un nouveau pays est constitué en 1867. Le Canada compte alors quatre provinces et s’appuie sur des règles de fédéralisme, de démocratie, de primauté du droit, de respect des minorités. La même année, le port de Montréal brise un premier record de 500 navires. Le port fourmille de multiples activités, mais seulement durant les huit mois où le fleuve est libre de glace. Des vapeurs s’y mêlent aux nombreux voiliers accostés aux quais disposés en parallèle à la rue de la Commune. En 1871, une première locomotive arrive sur les quais, ce qui a permis de relier le port à l’arrière-pays par chemin de fer. Devant le trafic portuaire croissant de Montréal, le gouvernement canadien décide de porter à 7,5 m la profondeur de la voie navigable entre Québec et Montréal, et sa largeur à 90. Le train part de la gare Dalhousie le 28 juin 1886. Ce service régulier créé par le Canadien Pacifique relie alors l’Est et l’Ouest du Canada, assurant l’indépendance du pays en transports. La jetée MacKay est érigée en 1898 pour défendre le port des embâcles printaniers. Les trois quais en béton sont dotés de grands hangars avec structure d’acier. En 1967, la jetée MacKay deviendra la Cité-du-Havre. Cinq grands silos sont construits au début du 20e siècle pour exporter par bateau vers l’Europe, l’Afrique et ailleurs les céréales de l’Ouest canadien transportées à Montréal par train ou par laquier. D’immenses hangars sont érigés de 1904 à 1908 sur les quais surélevés, à l’abri des glaces et des inondations. Leur charpente d’acier et leur revêtement métallique permettent d’entreposer davantage de marchandises débardées ou à embarquer À l’époque, l’élévateur no 2 est le plus haut bâtiment de Montréal, le premier silo construit en béton et le plus gros sur la côte est de l’Atlantique, doublant la capacité portuaire de Montréal. Les silos à grain servent à l’import-export des céréales. Leur commerce mondial croissant de 1910 à 1920 força exportateurs et meuneries à innover en manutention et en entreposage des grains, en vitesse de chargement et de déchargement, et en stockage de plus gros volumes. Ce pari fut réussi ! En 1923, l’architecte Le Corbusier juge les silos de Montréal en parfait équilibre avec leur fonction. L’élévateur no 4 est aujourd’hui le dernier terminal céréalier à Montréal : capacité 262 000 tonnes, 350 silos et manutention jusqu’à 5500 tonnes à l’heure. Érigée selon les plans de l’ingénieur montréalais Paul Leclaire, la tour de l’Horloge marque l’entrée du port. Elle commémore les marins de la Marine marchande disparus en mer lors des guerres mondiales. Les neuf étages d’immenses salles réfrigérées de l’entrepôt conservent les viandes, les fromages, les fruits, les légumes et les autres biens périssables. Le procédé : une saumure de chlorure de calcium est portée à très basse température par expansion d’ammoniaque anhydre. Un bâtiment voisin abrite l’usine de réfrigération qui produit l’électricité nécessaire aux compresseurs et aux 9 nouvelles locomotives des trains électriques du port ainsi que les 5 tonnes de glace requises chaque jour, Montréal exporte alors 135 millions de boisseaux de grain, dépassant largement les 75 millions qu’exporte New York, ce qui explique la construction à Montréal de silos à forte capacité, le premier en 1904, le dernier en 1982. Six mois après le krach boursier de 1929, le pont Jacques-Cartier s’ouvre à la circulation automobile alors que le port est en plein essor. Toutefois, la Crise des années 1930 entraînera temporairement le déclin du port, avec celui du marché céréalier. Le ministère fédéral des Transports est créé en 1935. L’année suivante, il constitue le Conseil des ports nationaux pour administrer les ports canadiens et Trans-Canada Airlines – plus tard Air Canada – pour le transport aérien. Bénéficiant de la reprise économique après la Deuxième Guerre mondiale, le port de Montréal se développe. De nouvelles industries l’alimentent, tout comme les marchandises importées pour satisfaire le pouvoir d’achat accru des Québécois et des Canadiens. La Voie maritime du Saint-Laurent, la plus grande voie de pénétration maritime naturelle de tous les continents, permet depuis 1959 aux navires de marchandises d’atteindre les Grands Lacs. Sa construction entre Montréal et Kingston est un exploit d’ingénierie, car sept écluses y soulèvent les navires de 75 m. Entre les lacs Ontario et Érié, huit autres écluses les montent de 100 m, en haut de l’escarpement de Niagara. Maillon important de l’histoire économique et sociale, le port et ses installations témoignent des nombreux apports de l’activité portuaire à l’essor de Montréal, du Québec, du Canada. Ils font partie du Site patrimonial du Vieux-Montréal et du Lieu historique national du Canal-de-Lachine. Le cargo danois Helga Dan devient le premier navire à atteindre le port de Montréal dans les premiers jours du mois de janvier à la suite des interventions régulières des brise-glaces de la Garde côtière canadienne. L’Exposition universelle Terre des Hommes bat son plein d’avril à octobre ; elle présente 62 pays et accueille plus de 50 millions de visiteurs sur les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. Cette dernière est érigée en 10 mois avec la terre extraite des tunnels du métro de Montréal. C’est le plus grand chantier jamais réalisé au Québec sur une si brève période : plus de 800 bâtiments, Habitat 67, La Ronde et autres. L’année 1967 voit aussi l’inauguration de la gare maritime Iberville, sur la jetée Alexandra. En 1967, le port de Montréal manipule son premier conteneur, une invention de Malcom McLean, en 1956, pour contrer le trop long transbordement en vrac des marchandises. D’abord utilisé sur la côte Est américaine, il franchit l’Atlantique en 1966 et connaît une croissance fulgurante. Tant les conteneurs de base que les conteneurs spécialisés partagent le même système de fixation : pièces de coin sur leurs sommets et verrous tournants fixés aux châssis des véhicules ou aux engins de manutention. Ce terminal sera agrandi et deviendra en 1972 le terminal Cast. Autre événement important en 1968 : un service hebdomadaire de transport de conteneurs vers le Royaume-Uni est assuré par Manchester Liners. Ouverte depuis 11 ans, la Voie maritime du Saint-Laurent accueille de plus en plus de navires de toutes tailles, même les plus petits qui désertent graduellement le canal de Lachine. Un million de conteneurs ont déjà été reçus au port ou exportés du port de Montréal. Débute alors la construction d’un second terminal, le terminal Racine, qui sera inauguré en 1978. Les dernières décennies du 20e siècle voit beaucoup de changements au port de Montréal. En 1978, le port cède au Vieux-Port ses installations les plus anciennes près du Vieux-Montréal. Plus tard, de nouveaux aménagements sont inaugurés au Vieux-Port, lors des célébrations du 350e anniversaire de la ville, en 1992. Cinq quais sont alors modifiés – Alexandra, King Edward, Jacques-Cartier, et les quais de l’Horloge et des Convoyeurs – alors que disparaissent certains entrepôts, silos à grains et bâtiments. L’organisme relève de la Société canadienne des ports, une mouture modernisée du Conseil des ports nationaux, lequel régissait le Port de Montréal depuis 1936. Devant l’exiguïté du terminal Racine, un nouveau terminal de grande capacité et efficacité est aménagé au port de Montréal, à peine 20 ans après la réception de son premier conteneur. L’amélioration des techniques de sondage, et surtout de dragage, permettent aux autorités gouvernementales d’élargir et d’approfondir le Saint-Laurent, donnant un meilleur accès au port de Montréal. L’Administration portuaire de Montréal est créée selon la Loi maritime du Canada, sanctionnée le 11 juin 1998. Le port passe à l’an 2000 avec un record retentissant : 9 millions de tonnes de marchandises et près d’un million de conteneurs manutentionnés. La bonne gestion de l’Administration portuaire de Montréal créée il y a 7 ans porte ses fruits. Ce record dénote une augmentation appréciable du volume de marchandises manutentionnées, en vrac comme en conteneurs. Long de 183 m et large de 40, le Stena Paris transporte de 30 à 45 % plus que les pétroliers ordinaires de même longueur. Il dépasse même les pétroliers Panamax, qui n’ont que 32 m de large. Ce système de navigation permet aux pilotes qui montent à bord des navires sur le Saint-Laurent d’avoir accès, en temps réel, à toute l’information pertinente pour naviguer sur le fleuve. Les pilotes du Saint-Laurent peuvent accéder au portail de la Garde côtière canadienne et de disposer des données les plus récentes : état du chenal, hauts-fonds, mouvement des glaces, avis à la navigation... Relié au système international de communication terre-navire SIA, le pilote connaît en tout temps sa position et celles des autres navires dans le secteur, les niveaux d’eau, les marées... Ainsi, les pilotes manœuvrent plus aisément les navires dans les endroits difficiles et croisent en toute sécurité d’autres bateaux là où le chenal est étroit, par mauvais temps ou visibilité quasi nulle. Le 23 septembre, le navire de croisière AIDAluna accoste pour la première fois à la jetée Alexandra. Avec ses 2100 passagers, c’est le plus gros navire de croisière à parvenir aussi loin sur le Saint-Laurent, surmontant les défis des passages sous les ponts de Québec et de Trois-Rivières. Les croisières internationales sur le Saint-Laurent connaissent de plus en plus de succès, notamment lorsque les paysages des rives du fleuve se parent des couleurs automnales. CargoM rassemble les acteurs en logistique et en transport du Grand Montréal autour d’objectifs communs et d’actions concertées en vue d’en accroître la cohésion, la compétitivité et le rayonnement. Membre fondateur de CargoM, le Port de Montréal est au cœur de la plaque tournante. Certains terminaux du port montréalais peuvent maintenant accueillir les navires post-panamax, car ils sont désormais équipés de grues capables de décharger et de charger rondement ces immenses cargos. Les chantiers navals construisent de plus en plus de navires post-panamax capables d’emprunter le canal de Panama élargi à 49 m depuis 2016. De son côté, le chenal du Saint-Laurent permet depuis 2013 aux post-panamax d’une largeur de 44 m de se croiser, moyennant quelques restrictions : endroits précis du chenal où les croisements ou les dépassements sont serrés, et par fort vent de côté. Ils doivent alors ralentir et céder le passage. L’année 2016 est faste ! En plus du nouveau record, il y a l’inauguration du terminal à conteneurs Viau et l’annonce de la réhabilitation de la jetée Alexandra et de son terminal de croisières. L’ouverture du terminal rénové pour les croisières se fait le 10 juin 2017 alors que les autres fonctions publiques de la jetée, rebaptisée Grand Quai, sont inaugurées l’année suivante, le 3 juin 2018. On y trouve notamment le Centre d'interprétaion portuaire, premier en son genre au Québec, qui présente actuellement l'exposition À bon port ! Pour préparer le plan stratégique 2023-2027, l'APM a réalisé la plus vaste démarche de consultation de son histoire. Le public, des parties prenants, voisins, partenaires, gens d’affaires, gouvernements locaux et régionaux, de même que des experts sectoriels, ont été invités à enrichir la réflexion. Une plateforme de consultation en ligne a été mise en place et neuf ateliers d’idéation et tables rondes ont été organisés pour explorer les thématiques de l’environnement, l’économie, le social et l’innovation. La démarche a permis d’amasser plus de 400 contributions externes. L'inauguration de la Tour du Port de Montréal représente l’aboutissement d’un vaste chantier qui a duré près de 10 ans, soit le point d’orgue du grand projet de réhabilitation de la jetée Alexandra. D’une hauteur de 65 mètres, cette tour vitrée majestueuse offre un observatoire spectaculaire sur la métropole et le fleuve, une expérience interactive unique, des capsules éducatives sur la ville de Montréal et son port, ainsi qu’une cage de verre vertigineuse. L'année a aussi été marquée par l'inauguration du pont d'étagement Vickers.Ligne du temps et historique détaillé
1642
Le 17 mai, fondation de Ville-Marie, aujourd’hui Montréal
1616-1840
1760
Conquête de Montréal par les troupes britanniques
1800-1830
Les marchands construisent des quais en face de leurs entrepôts
1809
L’Accommodation, premier bateau à vapeur canadien, construit par John Molson
1825
Ouverture du canal de Lachine
1830
Création par le Montreal Trade Board de la Commission du Havre pour agrandir et améliorer le port
1832
Fin de la construction de quais permanents sur plus d’un kilomètre
1840
1re remise du Chapeau haut-de-forme, qui fut remplacé par la Canne à pommeau d’or vers 1880
1854
Fin du dragage du chenal entre Québec et Montréal : profondeur 4,9 m, largeur 76,2 m
1856
Premier service régulier de transport maritime reliant Montréal à Liverpool, Grande-Bretagne
1859
Avec l’ouverture du pont Victoria, Montréal devient la plaque tournante du transport ferroviaire et maritime du Canada
1867
Une première : 500 navires à Montréal en l’année de fondation de la Fédération canadienne
1875
Au milieu du 19e siècle, l’industrialisation de Montréal bat son plein
1883-1885
Importants travaux de dragage sur toute la longueur du chenal de navigation de Québec à Montréal
1886
Premier train transcontinental à partir du port de Montréal jusqu’à celui de Vancouver
1898-1902
Construction des quais Jacques-Cartier (1898-1899), Alexandra (1899-1901) et King-Edward (1901-1903)
1902
Construction du premier silo moderne, l’élévateur B, où se trouve aujourd’hui le silo no 5
1908
Inauguration le 3 octobre de quatre hangars permanents au port de Montréal
1910-1912
Le silo no 2, premier au monde en béton armé, est construit devant le marché Bonsecours
1922
Inauguration de la tour de l’Horloge et de l’entrepôt frigorifique
en blocs de 45 kilos.
1926
Montréal, le plus important port céréalier en Amérique du Nord
1930
Ouverture du pont Jacques-Cartier et apogée du commerce du grain
1936
Création du Conseil des ports nationaux et abolition du régime des Commissaires
1947
Desserte du port par 25 compagnies de transport maritime 8 mois par an
1959
1964
Le Vieux-Port est déclaré « site patrimonial » par le gouvernement du Québec
1964
Première année complète de navigation hivernale jusqu’au port de Montréal
1967
1967
Le premier conteneur au port de Montréal
1968
Inauguration à Montréal du premier terminal à conteneurs canadien
1970
Fermeture du canal de Lachine à la circulation commerciale
1977
Manutention du millionième conteneur au port de Montréal
1978
Le port toujours en évolution !
1983
Création d’un nouvel organisme de gestion portuaire, la Société du port de Montréal
1988
Ouverture d’un troisième terminal à conteneurs, le terminal Maisonneuve
1992
Nouveau dragage du chenal Québec-Montréal portant sa profondeur à 11,3 m
1999
Création de l’Administration portuaire de Montréal et établissement
d’un nouveau record
2006
Nouveau record : manutention – vrac et conteneurs – de 25 millions de tonnes de marchandises
2007
Première venue à Montréal du Stena Paris, pétrolier de type PMAX
2008
Mise en place d’un système de navigation électronique du golfe du Saint-Laurent
jusqu’à Montréal
2010
2012
Création de CargoM, nouvelle grappe métropolitaine de logistique et de transport
2013
Ouverture du port de Montréal aux navires de type post-panamax dont la largeur atteint les 44 m
2016
Manutention de plus de 35 millions de tonnes de fret, un nouveau record
2017-2018
Inauguration du Grand Quai et de ses nouveaux services aux bateaux de croisière
2020
Finalisation des travaux du terminal Viau et poursuite de la planification du terminal Contrecoeur
2022
Démarche participative Port 2030
2023
Inauguration de la Tour du Port de Montréal