Expansion du Port de Montréal à Contrecœur
À propos du projet d'expansion du Port de Montréal Contrecœur
Processus entamé depuis la fin des années 80 et ayant fait l’objet d’une planification minutieuse, le projet d’expansion à Contrecœur est le plus grand projet de l’histoire moderne de l’Administration portuaire de Montréal.
Ayant franchi plusieurs étapes en vue de sa réalisation, le projet entraînera des retombées économiques substantielles pour la Rive-Sud de Montréal, le Québec et le Canada en plus d’assurer la résilience des chaînes logistiques au pays, au bénéfice des consommateurs.
S'abonner à l'infolettre Contrecoeur
Le projet d'expansion à Contrecoeur, c’est :
Une expansion nécessaire pour les importateurs, les exportateurs et les consommateurs, dans le contexte où les installations actuelles du Port à Montréal arrivent à pleine capacité





En savoir plus sur le projet
Pour en savoir plus sur le projet et ses échéanciers, les gestes posés en matière d’environnement, l’intégration du projet dans sa communauté et les occasions d’affaires qui découlent de cette expansion, nous vous invitons à visiter les sections suivantes :
Foire aux questions
Quel sera le rôle de l’expansion à Contrecœur pour le Canada et le Québec ?
- L’expansion du Port de Montréal à Contrecœur est essentielle pour renforcer la sécurité économique du Canada et soutenir les efforts de diversification commerciale de nos entreprises d’ici.
- C’est un projet générationnel, l’équivalent d’un nouveau port pour la région métropolitaine, qui viendra soutenir la croissance des exportations des entreprises, en particulier du Québec et de l’Ontario.
En quoi ce projet est toujours justifiable dans les conditions du marché actuel (diminution du nombre de conteneurs) ?
- Les fluctuations du transit de conteneurs sont normales à court terme, mais nous pouvons prévoir une croissance sur le long terme de la demande pour la manutention de conteneurs.
- Dans un contexte où les exportateurs canadiens tentent de diversifier leurs marchés, Contrecœur est un moyen essentiel pour y parvenir : si seulement 6 % des exportations canadiennes évitent les États-Unis et se dirigent plutôt vers d’autres marchés, le Port de Montréal atteindra sa pleine capacité et aura besoin du terminal de Contrecœur.
- Comme la construction du nouveau terminal à Contrecœur est un processus qui exige plusieurs années de planification et de travaux, nous ne pouvons pas attendre que les besoins soient criants avant de démarrer la construction. Contrecœur doit fournir la capacité de manutention additionnelle dès 2030 pour répondre à la croissance des besoins.
- Selon les données les plus récentes du Port de Montréal, les volumes de conteneurs ont connu une croissance de 4,5 % en moyenne annuelle sur les cinq dernières années, malgré des fluctuations cycliques liées à des facteurs comme la pandémie et les tensions commerciales ;
- Il est important de prévoir dès maintenant des infrastructures adéquates, qui permettront de répondre aux besoins croissants des entreprises d’ici.
Pourquoi devions-nous investir de telles sommes dans le Port de Montréal et non pas dans d’autres infrastructures portuaires à travers le pays ?
- Tous les ports du pays doivent contribuer à améliorer nos infrastructures pour répondre aux enjeux des chaînes d’approvisionnement. Pour le port de Montréal, la pièce maîtresse de cette contribution est d’accroître la capacité de manutention de conteneurs, et cela sera réalisé grâce à l’expansion à Contrecœur.
- Le positionnement stratégique du Port de Montréal en fait une infrastructure d’importance pour tout le pays. En plus d’être le port de la métropole du Québec, il permet l’accès aux marchés de plus de 140 pays pour les entreprises de toute la province, en Ontario et ailleurs au Canada ;
- Le Port de Montréal dessert également plus de 110 millions de consommateurs à travers des corridors multimodaux ;
- Nous devons réaliser ce projet pour répondre aux besoins grandissants de transport maritime et pour améliorer nos chaînes d’approvisionnement. Ce projet nous permettra de consolider la place importante du Port de Montréal dans les chaînes d’approvisionnement mondiales pour les prochaines décennies.
En quoi le Port de Montréal est-il différent des autres ports en Amérique du Nord ?
- Le positionnement stratégique du Port de Montréal, au cœur des terres et aux frontières des Grands Lacs, en fait une infrastructure d’importance pour tout le pays. En plus d’être le port de la métropole du Québec, il permet l’accès aux marchés mondiaux pour toute la province, en Ontario et au Canada central en plus d’avoir un accès sur le Midwest américain.
Pourquoi le projet est-il devenu « urgent » ?
- Les terminaux à conteneurs du Port de Montréal atteindront leur pleine capacité de manutention d’ici quelques années. Il est primordial de livrer un nouveau terminal qui répondra aux besoins de croissance de la demande pour les conteneurs, sans quoi la congestion des terminaux affectera la compétitivité de nos entreprises et augmentera les coûts pour les consommateurs.
- Dans le contexte politique actuel, si seulement 6 % des exportations canadiennes actuellement destinées aux États-Unis étaient redirigées vers d’autres marchés, le Port atteindrait sa pleine capacité. Il faut donc investir dès maintenant pour appuyer la diversification de nos entreprises ;
- La construction d’une telle infrastructure prend plusieurs années. Nous devons commencer maintenant pour être en mesure de répondre aux besoins futurs des entreprises d’ici.
- Dans le contexte d’incertitudes économiques de 2025, avec une croissance du PIB canadien estimée à environ 2 % par Statistique Canada, le projet agit comme un levier de relance en injectant des investissements pour soutenir les chaînes d’approvisionnement, au profit de secteurs clés comme la production manufacturière et l’agroalimentaire.
Qu’arriverait-il si le projet n’allait pas de l’avant ?
- Sans le projet, les entreprises du Québec et de l’Ontario risquent, à terme, de se tourner vers des ports concurrents aux États-Unis, ce qui affaiblirait la chaîne logistique canadienne, réduirait les retombées économiques locales et compromettrait la souveraineté commerciale du pays, en plus de générer davantage de gaz à effet de serre en raison des trajets terrestres et maritimes plus longs que les marchandises devraient emprunter ;
- L’atteinte de cette capacité maximale du Port de Montréal augmenterait la congestion des terminaux et les coûts liés au transport, ce qui entraînerait des répercussions sur la compétitivité des entreprises canadiennes et québécoises et compromettrait le rôle stratégique de Montréal et du Québec dans la chaîne logistique du transport maritime mondial.
Le projet est-il réellement prêt à être lancé ?
- C’est un projet mature qui est soutenu par la mise en place de mesures environnementales concrètes rattachées à nos conditions de réalisation, en plus des engagements pris par le Port de Montréal.
- Le projet sera réalisé en plusieurs phases. La première phase, qui consiste en des travaux préparatoires du site du projet (comme la coupe d’arbres ciblée dans la zone concernée par les travaux, la mise en place de clôtures et autres travaux connexes), est prête à être lancée.
Quel est le volume minimal annuel de conteneurs qui doit transiger par le terminal de Contrecœur pour rentabiliser le projet et quand prévoyez-vous atteindre ce volume ?
Les projections du Port de Montréal indiquent un seuil de rentabilité minimal autour de 300 000 à 500 000 EVP par an, basé sur des études d’impact économique indépendantes ; il est anticipé que ce volume sera atteint progressivement d’ici 2030-2035, en fonction de la croissance des échanges avec l’Europe et l’Asie du Sud-Est.
Comment le projet contribuera-t-il à l’économie canadienne en 2025, alors que l’économie est source d’incertitude ?
- Le projet d’expansion du Port de Montréal à Contrecœur répondra tout d’abord à la croissance des besoins à moyen et à long terme de nos entreprises pour le transport de marchandises.
- Le projet permettra de sécuriser les chaînes d’approvisionnement du Québec et du Canada et permettra de générer des retombées économiques tangibles. Par exemple, durant la phase de construction, l’emploi de milliers de travailleurs.
- Dans le contexte d’incertitudes économiques de 2025, avec une croissance du PIB canadien estimée à environ 2 % par Statistique Canada, le projet agit comme un levier de relance en injectant des investissements pour soutenir les chaînes d’approvisionnement.
Vous mentionnez la création de 8000 emplois en construction. Pouvez-vous détailler ?
- En construction : environ 3720 emplois directs, et 4170 emplois indirects, soit près 8000 emplois ;
- Ces chiffres proviennent d’études d’impact économique réalisées par des firmes indépendantes comme E&B Data.
Est-ce que le financement du projet est terminé ?
- Comme tout grand projet, le financement complet reste un défi ;
- Construire un projet d’ampleur générationnelle au Canada, surtout à grande échelle, demande que l’on investisse des sommes importantes ;
- Tous les paliers de gouvernement contribuent (150 M$ fédéral et 130 M$ Québec), et le Port de Montréal contractera une dette et la contribution privée sera de plusieurs centaines de millions ;
- Contribution privée : plus de 500 M$ attendus.