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Contexte

Commanditée par la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967, cette sculpture est située dans un bassin rectangulaire sur le terrain du siège social de l'Administration portuaire de Montréal (2100, avenue Pierre-Dupuy). L'oeuvre faisait partie d’une série d’une quarantaine de sculptures réalisées par des artistes locaux qui devaient témoigner de l’état de la sculpture canadienne contemporaine aux visiteurs du monde. Ces œuvres furent choisies selon les recommandations d’un comité afin de s’assurer qu’elles proviennent des différentes régions du pays et qu’elles soient représentatives de toutes les tendances artistiques de l’heure.
 

L'oeuvre

L’œuvre est composée de deux parties. Elle consiste surtout d’une boule ceinte par un disque à partir duquel s’élancent huit rayons courbés semblables à des crochets. Tandis que le centre de la boule se referme à l’arrière sur une forme ogivale semblable à un œil, à l’avant, en émerge le haut du corps d’un homme-araignée qui balance ses bras au-dessus de sa tête. Tout autour de cette figure, sur le disque, sont tissées des toiles qui relient les crochets aux pattes de l’araignée à la base du tronc de l’homme. Cet ensemble circulaire tridimensionnel apparaît juché sur ses pattes faites d’une série de tiges métalliques fines qui surélèvent la sculpture par rapport à l’observateur mais aussi au bassin d’eau. Sur ce piédestal moderne, la sculpture est posée en angle, les bras de l’homme vers le ciel, l’œil vers le sol.

 Cette œuvre de Richard Turner se place dans la mouvance du retour à l’art figuratif. Né à Edmonton en 1936, Turner étudie à l’École des Beaux-Arts de Vancouver entre 1958 et 1962. En 1963, le Musée des Beaux-Arts du Canada acquiert un bronze de sa confection, Gesture No. 1. En 1966, c’est au tour du Musée des Beaux-Arts de Montréal de se porter acquéreur d’une de ses œuvres, Chambers. L’année suivante, il participe à l’Expo, mais aussi à l’exposition en plein air Sculpture 67, à Toronto. Il enseigne par la suite à l’École des Beaux-Arts de Vancouver entre 1973-1974, suite à quoi, il décide de s’adonner exclusivement à la peinture. Il a participé à bon nombre d’expositions et s’est mérité plusieurs prix en carrière.

 

Source : https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/cons_pat_mtl_fr/media/documents/partie_ii_le_secteur_de_la_cite_du_havre_2.PDF

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