L'APM souligne la Journée internationale des femmes en génie
Saviez-vous que le génie est l'une des professions où les femmes sont les moins représentées au Québec ? Aujourd'hui, 15 % des membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec sont des femmes. Notons que c'est près de quatre fois plus qu'il y a une trentaine d'années (source : OIQ).
La Journée internationale des femmes en génie, célébrée le 23 juin, vise à rehausser la visibilité des femmes en génie et à mettre en valeur les formidables possibilités de carrières qui s'offrent aux femmes dans ce domaine.
L'APM est heureuse de souligner le talent et l'apport de toutes les femmes ingénieures de l'équipe à ses grands projets d'avenir. Aujourd'hui, on lève notre chapeau à Diana Bersabé, Patricia Boivin, Eva Fortin, Arabia Koromakan, Nathalee Loubier, Nora Menasria et Gabrielle Voyer-Corbeil !
« L'encouragement et le soutien que je reçois comme jeune ingénieure au sein de mon équipe sont toujours appréciés. Le partage de connaissances de mes collègues a une valeur inestimable et est une opportunité enrichissante tant au niveau professionnel que personnel. Je suis reconnaissante de faire partie d'une équipe ayant une expérience aussi variée. » — Eva Fortin, ingénieure « C'est un défi majeur que de travailler sur un grand projet comme celui de Contrecoeur, et c’est un plaisir de le faire en équipe. Il faut concilier les défis techniques, un échéancier ambitieux, les enjeux environnementaux et les budgets ; allier l'innovation, l'efficience, l'environnement et la sécurité. On voit naître le projet, on le fait évoluer des phases préliminaires jusqu'à la réalisation. Et on voit l'utilité que ça va avoir, les emplois que ça va créer et la valeur que ça représente pour la communauté, à travers tout ce qu'on exporte et qu'on importe. » - Arabia Koromakan, chef ingénierie construction, Contrecoeur « J’aime beaucoup la spécificité de l’ingénierie maritime et fluviale. On construit dans l’eau : il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, comme le courant, l’environnement, les opérations qui continuent pendant les travaux, la navigation et, surtout, la sécurité. On n’a pas le droit à l’erreur ! Nous avons des quais qui datent de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, très robustes et qui tiennent encore aujourd’hui, mais qu’il faut bien sûr renforcer, maintenir en bon état et adapter à l’évolution des navires et des équipements. » — Nora Menasria, ingénieure « Nous devons gérer les volumes qui augmentent. Notre mandat, c'est de contribuer à augmente la fluidité des opérations ferroviaires, les possibilités d'entreposage, et permettre à nos équipes du réseau intermodal de travailler de manière plus efficace. J'adore ça, c'est très stimulant. Le Port est un très beau terrain de jeu et présente son lot de défis ! » — Gabrielle Voyer-Corbeil, ingénieure