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Communiqué de presse
 
 

Montréal, le 4 décembre 2019 — La Banque de l’infrastructure du Canada a annoncé qu’elle s’engage à financer jusqu’à 300 millions de dollars le projet du Port de Montréal, qui prévoit la construction d’un nouveau terminal à conteneurs à Contrecœur.

Le financement de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) est un appui de taille en faveur de l’expansion du plus important port dans l’est du Canada, qui doit étendre ses activités pour continuer de pleinement participer à la croissance économique nationale. Ce projet va permettre au port de répondre aux besoins du marché dans les décennies à venir.

Cet engagement financier démontre comment la BIC collabore avec les secteurs public et privé pour réaliser des projets qui appuient la croissance économique. L’expansion à Contrecœur va permettre d’accroître et de diversifier nos échanges commerciaux internationaux. Compte tenu du rôle central du port dans l’économie canadienne, cette création de richesse va avoir un impact sur l’ensemble du pays », a fait valoir Pierre Lavallée, président-directeur général de la BIC.

Dans le cadre d’une conférence de presse conjointe avec le Port de Montréal, M. Lavallée a aussi mis de l’avant le caractère écoresponsable du projet de Contrecœur. « La BIC est impliquée dans sept projets dans divers secteurs et dans différents endroits du pays. Ces projets comprennent tous de potentiels bénéfices verts. Sans le terminal à Contrecœur, les navires devraient se rendre dans des ports américains, ce qui augmenterait les émissions de GES et de polluants atmosphériques », a-t-il indiqué.

Avantage concurrentiel

L’appui de la BIC va permettre au Port de Montréal d'accroître sa capacité de manutention des conteneurs. « Nous consoliderons notre compétitivité, ce qui renforcera le rôle de Montréal comme plaque tournante du commerce maritime dans l’est du Canada. Cela soutiendra la prospérité économique nationale par la création d’emplois et le développement de la chaîne logistique », a souligné la présidente-directrice générale du Port de Montréal, Sylvie Vachon.

Cette annonce fait suite à la signature d’un protocole d’entente entre la BIC et le Port de Montréal en août dernier. Depuis, les deux organisations collaborent pour développer le projet de Contrecœur, notamment sa structure financière. « Le mandat de la BIC étant d’attirer des investissements privés dans des projets d’intérêt public, cet appui valide l’importance nationale de notre projet et la solidité de sa structure », a ajouté Mme Vachon.

Étape déterminante

L’engagement financier de la BIC est une étape décisive dans le développement du projet de Contrecœur. Il permet au Port de Montréal de poursuivre ses démarches, en collaboration avec le secteur privé, afin de compléter le montage financier du projet en mettant de l’avant qu’il bénéficie d’un solide engagement financier de 300 millions de dollars de la BIC.

L’engagement financier de la BIC est une mise à disposition de capital à long terme pour faire le pont entre les périodes de construction, de croissance des revenus et l’atteinte de la rentabilité du terminal à conteneurs.

Le financement de la BIC est une reconnaissance du caractère transformateur du projet de terminal à Contrecœur. Cet engagement illustre aussi l’intérêt que suscite le projet auprès des acteurs du marché ainsi que son potentiel pour attirer des investisseurs privés.

Appuis

L’annonce d’engagement financier de la BIC a reçu l’appui de la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna. « Le Canada doit utiliser tous les outils dont il dispose pour financer les infrastructures transformatrices qui soutiennent une croissance économique durable. La Banque de l’infrastructure du Canada possède l’expertise et les ressources financières nécessaires pour aider à unir le pays derrière des projets qui profitent aux Canadiens en renforçant notre économie nationale », a-t-elle indiqué. 

Pour sa part, le ministre des Transports Marc Garneau a rappelé que « le projet de Contrecœur est central pour le développement de l’industrie logistique et le positionnement de Montréal comme porte d’entrée du marché nord-américain. Investir dans nos infrastructures commerciales clefs est essentiel à la croissance de notre économie et à la création de bons emplois pour les Canadiens ».

Faits en bref

  • La BIC est une société d’État dont le mandat est d’investir 35 milliards de dollars dans de nouveaux projets d’infrastructure d’intérêt public générateurs de revenus et d’attirer des capitaux privés et institutionnels dans ces projets.
  • Les secteurs d’investissements prioritaires de la BIC sont le transport et le commerce, le transport en commun, les infrastructures vertes et l’Internet à haut débit.
  • La BIC travaille de concert avec les provinces, les territoires, les municipalités, les autochtones et les partenaires public et privé.  
  • Le Port de Montréal est le plus important de l’est du Canada et le seul port à conteneurs au Québec.
  • En 2018, le Port de Montréal a manutentionné plus de 1,7 million de conteneurs EVP (équivalent vingt pieds).
  • Le Port de Montréal offre la route maritime la plus courte de l’Europe et de la Méditerranée à l’Amérique du Nord.

À propos du Port de Montréal

Exploité par l’Administration portuaire de Montréal (APM), le Port de Montréal est le 2e plus important port au Canada et un centre de transbordement diversifié qui traite tous les types de marchandises : conteneurisées et non conteneurisées, vrac liquide et vrac solide. Seul port à conteneurs au Québec, il est un port de destination desservi par les plus grandes lignes maritimes au monde. Il est également une plaque tournante intermodale, dont l’offre de service est unique en Amérique du Nord, qui possède son propre réseau de chemin de fer directement sur les quais, relié aux deux réseaux ferroviaires pancanadiens. L’APM exploite aussi un terminal de croisières et un centre d’interprétation portuaire.

L’APM intègre les volets économique, social et environnemental dans ses démarches d’entreprise. Cet engagement est encadré dans une politique de développement durable, dont les principes directeurs visent l’implication, la coopération et la transparence. L’activité portuaire soutient 19 000 emplois et génère des retombées économiques de l’ordre de 2,6 milliards de dollars par année.

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