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Employés du Port de Montréal devant la Tour

Hugo Brassard, ingénierie

Hugo BrassardFaisant partie de l’équipe d’ingénierie de l'APM depuis 2008, Hugo a entamé son mandat pour le projet de la Tour du Port de Montréal en janvier 2021. Son rôle : revoir la stratégie de mise en œuvre du projet en collaborant avec les différentes équipes, qu’il s’agisse de l’environnement, de la gestion des infrastructures, des opérations, des communications, des finances, etc. « Un défi technique et de coordination ! »  

Ce qu’il a trouvé de plus intéressant ? « La complexité technique du projet et le défi logistique », nous dit-il, incluant plusieurs éléments hors normes comme l’escalier hélicoïdal, le mur rideau, ou encore la structure même du bâtiment. Au total, une trentaine d'entrepreneurs spécialisés et plus de 1000 personnes ont travaillé sur le projet. 

À la différence des autres projets d’infrastructure qu’il a gérés au Port, la Tour se démarque par son emplacement sur un espace extrêmement restreint dans le cœur touristique de Montréal et au bout d'une jetée historique. « La coordination des opérations était névralgique », nous dit-il, d’autant plus que le chantier devait en permanence tenir compte des autres activités du Grand Quai, notamment le terminal de croisières et les événements organisés.

Et quant à souligner ce qu’il a préféré, il nous répond sans hésiter : « La super équipe en place pour ce projet ! ».

 

Yvon Bureau, gestion des infrastructures

Yvon BureauAu Port depuis 1999, Yvon a embarqué sur le projet de la Tour en 2019 pour assurer la coordination et le suivi des travaux à titre de superviseur aux bâtiments. Avec près de 40 ans d’expérience en tant que technicien en génie civil, « c’est clair que c’est le plus gros projet de ma carrière », nous dit-il. « Il n’y a rien qui peut s’en approcher. »

« Chaque étape a été plus longue que prévue à cause de la complexité des travaux », poursuit-il, des fondations aux finitions intérieures, en passant par l’installation des pieux, la construction de la structure de béton, des colonnes et des poutres, le montage de la structure d’acier accrochée et l’installation des panneaux de verre. « C’est très différent que de construire une tour à condos au centre-ville ! »

Le plus gros défi ? Sans doute l’installation des panneaux de verre, nous dit-il. Des morceaux allant jusqu’à 7 mètres de long et 2,4 de large, pesant jusqu’à 5000 livres, installés par grue hydraulique munie de ventouses. « Comme aucun panneau de ce type ne se pose à Montréal, la ventouse a été louée et acheminée d’Allemagne. Chaque panneau devait rester en suspension à 2 pieds du sol pour s’assurer que la succion était bien prise. Et il fallait attendre qu’il n’y ait aucun vent pour pouvoir les installer. Je n’avais jamais vu ça de ma vie ! »

 

Colette Charest, gestion des infrastructures

Colette CharestÀ l’APM depuis 2017, Colette a été embauchée spécifiquement pour soutenir le projet de la gare maritime incluant la Tour. Son rôle : être l’interface financière et administrative derrière le projet. Son bagage académique, incluant un bac en génie géophysique et un MBA en finance et affaires internationales, en faisait la personne toute désignée pour occuper ce poste, autant pour le volet financier qu'administratif et technique. « J’aime les chantiers », nous dit-elle, « même si je travaille du côté administratif. » Au quotidien, ses tâches incluaient le traitement des demandes de modifications, les suivis budgétaires, les décomptes ou la gestion de toutes les nouvelles commandes. À cela s’ajoutent les imprévus qui « arrivent du champ gauche » et pour lesquels il faut trouver une solution rapidement. Une qualité essentielle pour faire ce travail ? « Une bonne capacité d’adaptation, et surtout, beaucoup d’autonomie et de débrouillardise ! »

 

Frédéric Pelletier, technologies de l’information

Frederic PelletierPour l’équipe des technologies de l’information, le projet de la Tour a fait office de véritable laboratoire d’innovation. « On a voulu faire de la Tour un centre de dernière génération, dotée d’outils à la fine pointe », nous dit Frédéric, chargé de projet. Les systèmes de contrôle d’accès, les relais au centre de contrôle, le Wi-Fi, les systèmes d’alarmes, de contrôle d’incendie, de sécurité, les caméras… « C’est fou ce que ça prend pour rendre une tour comme ça vivante ! »

Mais la plus grande nouveauté a été celle d’allier ces outils technologiques à des exigences architecturales précises. « C’est la première fois qu’on équipe un bâtiment public. On devait trouver des solutions novatrices pour adapter la technologie et se fondre dans le décor. C’est un arrimage de la technique et du design. » Un exemple ? Le mur de laiton derrière la billetterie, recouvert d’une pellicule pour pouvoir servir d’écran et diffuser des informations tout en préservant le fini doré. Ou encore la salle Sylvie-Vachon qui peut être utilisée à la fois comme salle de réunion et de réception, dotée d’un équipement audiovisuel complet, mais entièrement dissimulé. « Ce projet a été pour nous un apprentissage majeur. On a repoussé nos limites et on en a fait un levier pour nos standards portuaires ! »

 

Jean-Claude Hébert, Nicolas Beauchemin et Marc-Olivier Lavoie, entretien aux bâtiments

L'équipe de l'entretien aux bâtimentsMenuiserie, électricité, soudure, travaux divers… En marge de la construction de la Tour, l’équipe d’entretien aux bâtiments a régulièrement été sollicitée sur de multiples travaux complémentaires au chantier : sécurisation des lieux, ajouts de rampes, construction de murs, installation de plexiglas, de tablettes, de comptoirs, de crochets, de cadres, de câbles… « On fait tellement de choses différentes ! », nous disent Nicolas et Marc-Olivier, techniciens à l’entretien mécanique et aux bâtiments. Leur présence en continu permet de « maintenir la qualité et renforcer la sécurité des lieux », ajoute Jean-Claude Hébert, superviseur aux bâtiments. Un atout irremplaçable : leur disponibilité immédiate. À côté du chantier, entre les arrivées et départs des croisières et les événements organisés au Grand Quai, il faut faire vite pour gérer au quotidien les demandes imprévues. « On peut être appelés pour tous les extras qui s’ajoutent en cours de route. Il faut être polyvalents et imaginatifs ». La plus grande différence par rapport à leurs tâches professionnelles habituelles ? « Ici, on est dans un lieu public que tout le monde voit, contrairement aux terminaux portuaires. Il faut que tout soit à la fois sécuritaire et beau. On aime faire ce type de travail de finition. »

 

Carole Nuttall, environnement

Carole NuttallL’équipe de l’environnement est sollicitée en amont des projets d’infrastructure du Port pour réaliser systématiquement des évaluations des effets environnementaux. « On évalue tous les impacts potentiels du projet en cours de construction, ainsi que le résultat final, tant au niveau visuel que du bruit, l’éclairage, la gestion des matières résiduelles, de la poussière, de l’impact environnemental au sens large », nous dit Carole, conseillère en environnement. Pour la Tour, l’équipe a notamment fait des simulations visuelles selon différents angles, pour évaluer « comment elle s’intègrera dans le décor. On a par exemple évalué la hauteur proposée par rapport aux autres infrastructures dans le secteur ainsi que l’impact potentiel pour les citoyens ». Et tout au long des travaux, l’équipe veille au suivi des mesures d’atténuation mises en place telles qu’imposées par l’évaluation des effets environnementaux. La plus grande différence par rapport aux autres projets d’infrastructure du Port ? « Le fait de partager notre terrain avec le grand public, c’est du jamais vu dans l’histoire du Port. On conçoit un projet pour la population et non pour les opérations maritimes. »

 

Jean-François Cadieux, capitainerie

Jean-CadieuxAu sein de la capitainerie du Port de Montréal, la mission première était d’assurer que les opérations maritimes se poursuivent sans encombre au terminal de croisière tout au long du vaste chantier de la Tour. « Les navires continuent d’arriver et de partir et ont besoin d’être avitaillés pendant qu’ils sont à quai », explique Jean-François, capitaine adjoint du Port. Il fallait beaucoup de coordination pour arrimer le passage des camions et le déroulement du chantier. La capitainerie a aussi été appelée à jouer un rôle d’expert et de conseil, afin de concilier au mieux la vocation portuaire des lieux avec le nouvel espace public en cours de construction. « On a été consultés pour la mise en place des infrastructures maritimes. On analysait le projet proposé et on soumettait nos recommandations. On a toujours réussi à trouver une solution qui convenait à tout le monde ! » Au final, c’est une réussite que de pouvoir offrir un espace accessible au public si proche des activités portuaires. « C’est le seul endroit à Montréal où on peut voir des opérations maritimes d’aussi près. On peut s’approcher des navires et observer les manœuvres d’arrivée et de départ. Pour ceux qui trippent sur le maritime comme nous, c’est grandiose ! »

 

Francine Émond-Côté, finances

Francine EmondEn raison de l’ampleur exceptionnelle du projet, l’équipe des finances a été mobilisée pour effectuer des suivis serrés et réguliers côté budget. « J’étais sollicitée pour faire des rapports financiers fréquents du projet, des portraits sur l’avancement du contrat, amener un œil extérieur et déceler rapidement s’il y avait des éléments qui n’allaient pas. », nous dit Francine, agente de gestion financière. Avec plus de 300 demandes de changements gérées et négociées pour la Tour, il fallait s’assurer de refléter l’impact financier de ces changements dès leur apparition et de faire état de leur statut et de leur évaluation dans chaque rapport financier. « Cette gestion des modifications, c’est le nerf de la guerre ! »

 

Christian Caron, géomatique

Christian CaronEn raison de son emplacement, érigée sur un quai plus que centenaire, la Tour du Port de Montréal a fait appel à l’expertise de nos géomaticiens, appelés à évaluer le positionnement exact des fondations de la Tour. « Il a fallu travailler sur la localisation des pieux au meilleur endroit pour ne pas affecter l’intégrité structurale du quai », nous explique Christian, technicien en géomatique. L’objectif était de localiser avec précision les anciennes structures de bois, afin de construire les nouvelles infrastructures sans risquer de les endommager. « Aujourd’hui, les structures de béton ont été construites au bout de la jetée. Les pieux passent au travers des anciennes structures de bois et sont ancrés dans le roc à plus de 30 mètres de profondeur », affirme-t-il.

 

Philippe Bertout, Grand Quai

Philippe BertoutEn tant que directeur du Grand Quai, Philippe était impliqué au premier plan dans la conception de l’expérience proposée aux visiteurs. « On a évalué plusieurs options, par exemple avoir un restaurant en hauteur ou la possibilité d’avoir deux plateaux d’interprétation. » Mais en tant qu’ancien directeur général à l’observatoire de la place Ville-Marie, « je savais potentiellement ce qui était souhaitable ou non. Je ne poussais pas pour une offre de restauration, car la restauration peut cannibaliser l’expérience d’observation », nous explique-t-il. Au final, l’équipe choisit de faire la part belle à l’observatoire et la vue magnifique.

Plusieurs ajouts ont été apportés pour compléter l’expérience et mieux faire découvrir la ville et le Port. « On a opté pour les 18 capsules en réalité augmentée pour faire vivre des moments montréalais. On a teinté le décor d’un langage maritime et portuaire, comme les bouées sentinelles et interactives. Et on s’est dit : pourquoi ne pas associer le Port de Montréal à l’Orchestre métropolitain — deux belles institutions montréalaises ? » Ainsi est née l’idée de créer, avec le chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin et la technologie des ballons musicaux, une symphonie portuaire interactive. Sa plus grande fierté ? « L’idée de la cage de verre, qui n’était pas dans les plans originaux. Et aujourd’hui elle est très appréciée des visiteurs. Ça prenait des sensations fortes ! »