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Communiqué de presse

L’Administration portuaire de Montréal déplore le conflit entre l’Association des employeurs maritimes et le Syndicat des débardeurs qui entraîne des impacts majeurs pour les entreprises et les citoyens

 

Montréal, le 7 août 2020 — L’Administration portuaire de Montréal (APM) est hautement préoccupée, tout particulièrement en cette période de pandémie et de crise économique, des impacts importants découlant des épisodes de grève des débardeurs au port de Montréal, incluant le préavis de grève générale illimitée transmis ce matin par le Syndicat des débardeurs SCFP section locale 375 à l’Association des employeurs maritimes (AEM). 

Ce préavis de 72 heures prévoit une grève générale illimitée des débardeurs débutant le lundi 10 août à 7 h, entraînant la suspension des services d’amarrage ordinairement fournis par les débardeurs ainsi que la manutention des marchandises dans les terminaux du port de Montréal. La manutention de vrac liquide, le service Oceanex (terminal Bickerdike) et le terminal céréalier (Viterra) ne seront pas touchés par cette situation. L’APM invite les clients à contacter ou encore à consulter les sites web des différents opérateurs de terminaux pour connaître leur situation de façon plus précise.

L’APM est très préoccupée par cet arrêt de travail pour la santé et la sécurité du public dans cette période de pandémie mondiale, car les activités portuaires sont essentielles à la bonne marche de l’économie et pour le ravitaillement, entre autres, des produits alimentaires et autres biens essentiels. Un arrêt des opérations portuaires a des répercussions importantes pour les entreprises canadiennes qui dépendent du commerce international et, ultimement, pour l’approvisionnement en biens et produits pour les citoyens.

Des impacts importants

Cette grève illimitée qui débutera dès le lundi matin 10 août constitue le quatrième arrêt de travail des débardeurs au port de Montréal depuis le 2 juillet dernier.

Une grève illimitée viendra accentuer les impacts déjà bien présents pour le Port de Montréal, qui est le moteur d’un écosystème composé de 6300 entreprises en transport et la source de 19 000 emplois directs, indirects et induits.

Entraînant des retards de plusieurs semaines pour l’ensemble des opérations portuaires et pour la chaîne logistique du Grand Montréal qui dessert le Québec, l’Ontario et le Midwest américain, les arrêts de travail passés et celui à venir ont pour effet plus précisément de :

  • Créer d’importants retards pour la manutention des marchandises des entreprises canadiennes, en particulier pour les exportateurs (à partir de lundi, aucune manutention de marchandise conteneurisée et de vrac solide, à l’exception du service Oceanex et du grain) ;
  • Obliger de nombreuses entreprises exportatrices à louer des entrepôts ou à choisir une autre chaîne logistique, à défaut de pouvoir acheminer leurs marchandises vers l’international à partir du port de Montréal ;
  • Forcer les lignes maritimes internationales à rediriger certains navires, parfois vers des ports concurrents américains, ce qui occasionnera des coûts importants pour les entreprises et, ultimement, les consommateurs.

L’APM souhaite donc ardemment une résolution de ce conflit de travail, et que le gouvernement fédéral poursuive son intervention et déploie tous les moyens nécessaires pour aider les parties à venir à une entente, et ce, dans les meilleurs délais.

 

À propos du Port de Montréal

Exploité par l’Administration portuaire de Montréal (APM), le Port de Montréal est le 2e plus important port au Canada et un centre de transbordement diversifié qui traite tous les types de marchandises : conteneurisées et non conteneurisées, vrac liquide et vrac solide. Seul port à conteneurs au Québec, il est un port de destination desservi par les plus grandes lignes maritimes au monde. Il est également une plaque tournante intermodale, dont l’offre de service est unique en Amérique du Nord, qui possède son propre réseau de chemin de fer directement sur les quais, relié aux deux réseaux ferroviaires pancanadiens. L’APM exploite aussi un terminal de croisières et un centre d’interprétation portuaire.

L’APM intègre les volets économique, social et environnemental dans ses démarches d’entreprise. Cet engagement est encadré dans une politique de développement durable, dont les principes directeurs visent l’implication, la coopération et la transparence. L’activité portuaire soutient 19 000 emplois et génère des retombées économiques de l’ordre de 2,6 milliards de dollars par année.

 

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