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Alors que 2021 touche à sa fin, c’est avec enthousiasme et détermination que nous prenons part à la transition de l’industrie maritime vers un avenir plus vert. Récemment, la COP26 a réuni les dirigeants du monde entier pour accélérer l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Parallèlement, l’industrie maritime a franchi un tournant : 200 signataires ont rassemblé leur voix dans l’Appel pour la décarbonation de l’industrie maritime. Le message est clair : décarboniser l’industrie maritime est non seulement souhaitable, mais c’est réalisable.

Réussir la décarbonation de l’industrie maritime n’est pas la somme d’initiatives isolées, mais un travail commun pour que d’un bout à l’autre de la chaîne logistique, les efforts se coordonnent autour d’une volonté concertée. Et aujourd’hui, armateurs, lignes maritimes, ports, associations, entreprises, organisations interpellent les gouvernements pour assurer une réussite globale.

Réussir la décarbonation de l’industrie maritime n’est pas la somme d’initiatives isolées, mais un travail commun pour que d’un bout à l’autre de la chaîne logistique, les efforts se coordonnent autour d’une volonté concertée.

Nous savons l’importance de l’industrie maritime pour l’économie : 80 % des marchandises passent par un port ; une industrie qui soutient 27 000 emplois, qui transporte 110 millions de tonnes de marchandises chaque année et génère des retombées de 2,3 milliards de dollars au Québec. C’est dire à quel point l’industrie maritime d’ici peut et doit agir comme chef de file de la décarbonation de l’industrie du transport.  

Bien sûr, le Port de Montréal est de ce mouvement. Cela fait plus de 20 ans que nous accordons une place croissante au développement durable dans la gestion de ses infrastructures et le développement de ses activités. L’impact positif de ces démarches se fait sentir dans les inventaires des GES que nous réalisons et qui révèlent en 2020 une baisse de 42 % de l’intensité de nos émissions de GES depuis 2007.

De part et d’autre de la chaîne logistique, à l’échelle locale et internationale, des solutions émergent : des navires zéro émission sont conçus, des infrastructures carboneutres sont installées, de nouveaux carburants verts sont développés. 

Nous savons aussi que le Québec et le Grand Montréal sont particulièrement bien positionnés pour le développement de solutions en énergies vertes. Nous bénéficions d’un accès privilégié à une ressource naturelle renouvelable, l’hydroélectricité, ainsi qu’un immense potentiel pour innover et imaginer les solutions pour bâtir l’avenir de façon durable. 

Même s’il reste beaucoup de chemin à faire, on peut dire que le mouvement est enclenché et que nous avançons sur des bases concrètes. Il nous reste à poursuivre et à réussir, mais nous avons plus que jamais les ingrédients clés de notre côté : le potentiel novateur et la collaboration de l’ensemble des acteurs. La table est mise pour affiner nos ambitions, mettre en commun nos efforts et accélérer la transition vers le monde que nous souhaitons bâtir.

Je nous souhaite à tous de poursuivre dans cette voie l’an prochain et je vous souhaite de joyeuses fêtes !

 

Martin Imbleau