Développement durable

Des partenariats d’envergure
À travers des partenariats stratégiques aussi bien à l’échelle internationale que locale, l’APM s’engage pour la transition énergétique et la protection de la biodiversité.
Le Port de Montréal a annoncé son adhésion à la coalition Getting to Zero, regroupant plus de 150 entreprises des secteurs maritime, énergétique, des infrastructures et de la finance. Cette coalition œuvre pour la décarbonation de l’industrie maritime à travers la mise en service de navires commerciaux à émission zéro et le développement de solutions d’avitaillement carboneutres.
Le Port de Montréal s'est aussi joint au Pacte mondial des Nations Unies, initiative mondiale axée sur le développement, la mise en œuvre et la promotion de bonnes pratiques en matière de développement durable des entreprises.
Dans une volonté de réaffirmer et renforcer son engagement pour la protection de la nature, le Port de Montréal a annoncé sa contribution à hauteur de 50 000 $ au Fonds Espèces en péril, une initiative de la Fondation Espace pour la vie.
Créé afin d’accélérer les travaux de conservation et de recherche sur les espèces en péril, ce Fonds permettra de financer des projets de recherche ciblés autour de plusieurs espèces végétales et animales présentes dans l’écosystème naturel de la grande région de Montréal : le chevalier cuivré, le monarque, la rainette faux-grillon, la tortue des bois et l’ail des bois. Ces projets permettront d’améliorer les connaissances scientifiques dans le but d’évaluer, de planifier et de mettre en place des mesures de protection.
Dans le cadre de la COP-15, le Port de Montréal a également tenu huit jours d’événements pour le grand public au Grand Quai, incluant des activités, des kiosques et des conférences.

Vers la décarbonation
Le dernier inventaire de GES et de polluants atmosphériques sur l’ensemble du territoire portuaire, réalisé en 2017, révélait une diminution de 22 % en termes d’intensité de GES des émissions de GES par tonne de marchandise manutentionnée depuis l’année témoin de 2010.
En 2022, l’APM a enregistré 3098 tonnes de GES (éq. CO2), 60 % pour les locomotives, 15 % pour la flotte de véhicules et 25 % pour les bâtiments. Il s’agit d’une diminution de 33 % depuis l’année témoin de 2007. En termes d’intensité par tonne manutentionnée, il s’agit d’une diminution de 50 % depuis l’année témoin de 2007.

Projets environnementaux
L’APM est partenaire depuis 5 ans du Fonds d’action Saint-Laurent et de son Programme maritime pour la biodiversité qui vise des projets de préservation, de mise en valeur, de restauration et de sensibilisation au fleuve Saint-Laurent. L’APM soutient plusieurs projets dans la région de Montréal et Contrecœur dont la protection des habitats des oiseaux, la préservation des milieux humides et des bandes riveraines avec la ZIP des Seigneuries et la ZIP Jacques-Cartier. Un nouveau projet de restauration des bandes riveraines de l’île Bouchard, qui abrite des milieux humides d’importance, a notamment été annoncé.
Le Port de Montréal est aussi partenaire du programme de suivi des espèces aquatiques envahissantes d’eau douce mis en place par le ministère des Pêches et Océans Canada. En 2022, l’APM a réalisé 3 campagnes d’échantillonnage à Montréal et à Contrecœur.
De plus, 3 séparateurs hydrodynamiques ont été ajoutés, portant à 35 le nombre total de séparateurs sur le territoire de l’APM, dans le but de réduire les rejets au fleuve des matières en suspension et des hydrocarbures.
Pendant toute la saison estivale, un projet de sensibilisation pour la protection du chevalier cuivré a été mené en collaboration avec la ZIP des Seigneuries à Repentigny, Lavaltrie, Lanoraie, Varennes, Verchères et Contrecœur. Pour l’occasion, des membres de l’équipe du comité ZIP étaient présents aux rampes de mise à l’eau pour partager des astuces et des informations ciblées aux plaisanciers et aux passants.
L’APM a aussi annoncé avoir mandaté la Fédération de l’UPA de la Montérégie (UPA Montérégie) afin de réaliser et de mettre en place un programme d’intervention sur les pratiques agricoles dans le bassin versant des ruisseaux Bergeron et Séraphin-Choquette, près de la rivière Richelieu et situé en amont d’une frayère à chevalier cuivré. Le programme visera à améliorer la qualité de l’eau et la gestion des rives afin de favoriser un habitat propice à la pérennité et au développement de cette espèce de poisson, étant donné que la rivière Richelieu est le seul endroit connu où elle se reproduit.
Les nichoirs artificiels aménagés à Contrecœur pour les hirondelles de rivage sont très prisés. L’inventaire de 2022 indique que sur les 1297 terriers disponibles, 995 étaient utilisés, un taux d’occupation frisant 77 %. En tout, 492 nichées ont été confirmées.
Six nichoirs à chauves-souris ont été aménagés aux abords du site du projet d’expansion à Contrecœur afin de réaliser une étude comparative avec les condos installés en 2021. L’objectif est de combler les besoins de repos et de reproduction des six espèces de chauves-souris à statut précaire susceptibles de fréquenter ce territoire. Un suivi acoustique et un entretien annuel des nichoirs standards et des condominiums seront réalisés annuellement pour documenter leur utilisation.