Grands projets

Dans un souci de soutenir la croissance mondiale de la demande en grain conteneurisé, l’APM a lancé un projet de réaménagement et de mise aux normes du terminal CanEst. D’un budget de 19,4 millions de dollars, le projet permettra d’augmenter la capacité de traitement du terminal et d’optimiser l’espace opérationnel, tout en diminuant les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, ainsi que les nuisances environnementales. 

 

Au cours de l’année 2024, les jalons franchis sont le réaménagement du stationnement du 3400, rue Notre-Dame Est, adjacent au terminal, et la construction de la nouvelle sous-station électrique. Les prochaines étapes incluent la démolition de l’ancienne sous-station électrique, la réfection du passage à niveau situé sur le terminal et le réaménagement de la cour du 3400, rue Notre-Dame Est.

D’un budget de 42,4 millions de dollars, le projet de réfection du pont Pie-IX permettra d’assurer la pérennité de la structure, d’augmenter la capacité ferroviaire et d’optimiser la circulation des marchandises sur le réseau ferroviaire du port. Les étapes réalisées incluent l’ajout d’une quatrième voie ferrée et la construction de trois voies de stockage ferroviaire destinées à l’entreprise Sucre Lantic au nord-est du viaduc. Ces trois voies de stockage permettront à Sucre Lantic d’augmenter sa capacité d’entreposage de wagons de sucre et sa production, afin de répondre à la demande des entreprises du Québec et de l’Ontario. 

L’APM a officiellement achevé son grand projet d’optimisation de la capacité ferroviaire, destiné à l’amélioration, la performance et la fluidité de ses services logistiques. Échelonné sur quatre ans et représentant un investissement total de 62,4 millions de dollars, ce projet ambitieux déployé sur un territoire s’étendant de l’avenue Bourbonnière à la rue Panet, près du pont Jacques-Cartier, représente une augmentation significative de la capacité ferroviaire du Port de Montréal avec l’ajout de 6 km de voies ferrées au réseau existant. Les étapes réalisées en 2024 incluent la mise en service de deux nouvelles voies ferrées entre les sections 24 et 42.

D’un budget de 16,5 millions de dollars, le projet de réfection du quai 28 vise la stabilisation de la structure du quai grâce à la construction d’un mur combiné en pieux et palplanches, afin d’arrêter le basculement du quai vers le fleuve. Ces travaux contribuent au maintien des opérations maritimes et ferroviaires, ainsi qu’à la sécurisation des infrastructures portuaires, soit les voies ferrées, les réseaux pluvial et électrique, le quai et la route du Port. Les étapes réalisées en 2024 incluent le suivi des mouvements de la structure du quai et la conception du projet. 

D’un budget de 13,8 millions de dollars, ce projet a l’objectif de réhabiliter la structure du stationnement du Grand Quai. Les travaux incluent la reconstruction des dalles en béton et de la structure en acier, la reconfiguration du système de drainage, l’achèvement de la toiture du stationnement et l’aménagement d’un nouveau corridor piétonnier. Au cours de l’année 2024, les étapes réalisées sont la démolition des dalles de béton et le décapage du pavage.  

Avec 37 km de réseaux d’aqueduc sur le territoire portuaire, permettant de desservir les bureaux et bâtiments, d’alimenter les 268 bornes d’incendie et de fournir l’eau potable aux navires, l’APM travaille à maintenir le bon état des conduits, assurer la qualité de l’eau et garantir la fiabilité du service. 

 

En 2024, les travaux de réhabilitation par gainage structural du réseau d’aqueduc du terminal Racine entamés en 2023 ont été poursuivis, pour un budget de 6 millions de dollars. Les équipes ont procédé à l’excavation de puits à des endroits stratégiques sur le réseau du terminal et inséré des gaines structurales à l’intérieur des conduites existantes. Ce procédé permet de prolonger de 75 ans la durée de vie de ces conduites en les renforçant, de limiter l’impact sur les opérations du terminal, d’éviter de déplacer des milliers de tonnes de sols et d’excaver la surface du terminal.

D’un budget de 6,8 millions de dollars, le projet concerne le remplacement des souffleries par des systèmes de chauffe-aiguillages. Au total, 45 aiguillages sont désormais équipés de nouveaux systèmes plus écoénergétiques et contrôlés à distance pour faire fondre la neige et la glace au niveau des pointes d’aiguillage. Ce faisant, le nouveau système permet d’améliorer l’efficacité des opérations ferroviaires en condition hivernale, de contrôler l’intensité de chaleur à générer selon les conditions climatiques et d’opérer les systèmes de chauffe-aiguillages à distance pour réduire le nombre d’interventions humaines sur le terrain.